Comment un organisme microscopique peut-il mettre à genoux un ensemble de pays et sociétés, appelés plus communément civilisation humaine ?
Les feuilles de nos certitudes tombant à l’eau, nous tombons des nues même en étant habillés ; mais évitons quand même de tomber dans la psychose ou dans les pommes.
Cette pandémie contredisant pas mal de nos ex-évidences tombe non seulement du ciel mais aussi à pic pour nous rappeler de ne pas tomber dans le panneau de l’arrogance.
Tombés de haut nous sommes, faisons donc en sorte que les leçons de ce drame ne tombent pas dans les oubliettes de notre mémoire collective.
Docteurs, doctorants, prévisionnistes, prospectivistes et autres spécialistes ont tous été pris de court devant Dame Nature déchaînée.
L’Homme autoproclamé souverain de la chaîne alimentaire se rappelle qu’il n’en est qu’un maillon tout aussi soumis à des lois naturelles de force majeure.
Ayant courte mémoire et pensant avoir domestiqué voire dominé Mademoiselle Gaïa, l’hostilité ponctuelle de celle-ci le rappelle à l’humilité.
Instrumentations et outils technologiques, calculs mathématiques complexes et analyses préventives ne pourront jamais prétendre au risque zéro.
Dans cette bataille à caractère infectieux, moi en tout cas je déclare forfait ne souhaitant ouvrir ni débat ni hostilités.
Malheureusement, le virus ayant un caractère belliqueux en sus d’un mutisme caractéristique, prenons notre mal en impatience à l’instar de la quasi-totalité de nos congénères.
Souhaitons simplement que cela encore plus ne dégénère, alors que nous méconnaissons les nombreux effets à ce jour qu’il génère.
Loin de prétendre en précipiter le cours, espérons que les choses reprendront bientôt leur cours et patientons pour voir le rétablissement bientôt en cours.
Une pensée aux nombreuses victimes et aux digne porteurs du serment d’Hippocrate et autres soldats sur le front face au pire des ennemis, l’intangible.