Le gouvernement de la Rioja, communauté autonome du nord de l’Espagne, étudie l’opportunité de poursuivre en justice le chef de la milice séparatiste, Brahim Ghali, pour exiger le paiement d’une ardoise à 45 658 euros, – le coût de son séjour controversé à l’hôpital San Pedro à Logrono, où il avait été admis 18 avril 2021, sous une fausse identité (Mohammed Benbattouche) et d’où il s’était échappé, comme un voleur, le 1er juin de la même, suite à une plainte pour « crimes de guerre et de crimes contre l’humanité ».
« L’hospitalisation dans notre pays du leader du Front Polisario, Brahim Ghali – qui a provoqué en 2021 la mise en accusation de la ministre des Affaires étrangères de l’époque, Arancha González Laya, et une grave crise diplomatique et migratoire avec le Maroc jusqu’au tournant inattendu du gouvernement de Pedro Sánchez concernant le Sahara -, a coûté 45 658 euros, une facture que le chef du Polisario n’a pas encore payée et que le gouvernement de La Rioja tente de recouvrer à travers ses services juridiques depuis mars de l’année dernière », rapporte le site espagnol « La Razon ».
« L’ancien exécutif socialiste présidé par Concha Andreu a refusé de fournir le montant de la facture au juge qui a enquêté pendant un an sur une possible prévarication et falsification de documents lors de l’entrée et de l’admission ultérieure de Ghali à l’hôpital, une affaire que le tribunal de Saragosse s’est vu obligé de classer. L’Administration autonome avait utilisé la « vie privée » de Brahim Ghali – dont l’hospitalisation en Espagne a été autorisée par le gouvernement pour raisons humanitaires à la demande de l’Algérie, car il souffrait d’une grave pneumonie due au Covid-19 – et la loi sur la protection des données pour ne pas fournir ces données au juge Rafael Lasala », explique la publication espagnole.
Face à ce rebondissement spectaculaire, surgit la question: qui va s’acquitter de cette facture trop salée?
Pauvre contribuable algérien…