Rebondissement judiciaire spectaculaire dans le scandale lié à l’accueil le 18 avril 2021, avec des papiers d’identité et des documents de voyage trafiqués par les services algériens, du chef des séparatistes Brahim Ghali, dans un hôpital de Saragosse. Le juge du tribunal d’instruction numéro 7 de Saragosse vient d’établir clairement la responsabilité du président du gouvernement espagnol Pedro Sanchez dans ce scandale qui, environ 1 an après son éclatement, continue d’envenimer les relations hispano-marocaines.
Dans son ordonnance du 10 mars 2022, le juge Rafael Lasala Albasini, tout en pointant « la responsabilité politique » du chef de l’Exécutif espagnol, -« cerveau » de cette affaire où s’entremêlent le faux et l’usage de faux, au mépris de la loi espagnole et des règles de bon voisinage avec le Maroc-, a décidé de maintenir l’accusation à l’encontre de son ex-ministre des Affaires étrangères, Arancha Gonzalez Laya qui, en collusion avec l’ex-MAE algérien Sabri Boukadoum, a facilité l’entrée frauduleuse en Espagne du chef du « polisario » sous le faux nom de Mohamed Benbattouche.
