Mohamed Zafzaf serait enfin heureux dans sa tombe! Ce grand romancier marocain d’expression arabe, décédé en 2001, est désormais passé dans la langue de Molière. Son roman culte «Tentative de vie» a été traduit par la poétesse et médiéviste marocaine Siham Bouhlal, annonce son éditeur Virgule, basé à Tanger.
Un challenge qui n’est surtout pas aisé à relever, compte tenu du calibre de feu Mohamed Zafzaf. Ses écrits reproduisent les aspects de la réalité marocaine dans ses détails sociaux, éthiques et culturels.
Mais ce challenge était à la portée d’une auteure rodée et érodée par tant d’années d’écriture et de traduction, en l’occurrence Siham Bouhlal.
Né en 1943 à Souq Larb’a al Gharb, M. Zefzaf laissa en 2001 neuf recueils de nouvelles, sept romans et autres pièces de théâtre. L’une de ses œuvres les plus célèbres, «Le Renard qui apparaît et disparaît», se concentre sur un citoyen marocain « vêtu de vêtements simples et dépareillés qui travaillait toujours très dur et regarde par-dessus son épaule dans l’attente des prochaines crises inexpliquées qui allaient bientôt apparaître ».