Par: Siham Naciri
Anouar Malek, journaliste, activiste et opposant algérien exilé à l’étranger, a fait des révélations explosives sur les liaisons tissées entre la milice terroriste séparatiste du « polisario » et le Corps des Gardiens de la révolution islamique en Iran. Venu à Rabat présenter son nouveau livre « polisario-Iran: les secrets du terrorisme de Téhéran à Tindouf », à l’initiative du Front des Forces Démocratiques (FFD), notre confrère, connu pour ses positions tranchées, a été on ne peut plus explicite sur le danger que représente cette alliance diabolique entre le « polisario » et le régime des Mollahs pour la sécurité de l’Algérie elle-même, relevant que la Force Al-Qods, une unité d’élite du Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI), s’est bel et bien implantée dans la région sahélo-saharienne, devenu le nouvel épicentre du terrorisme international.
Les positions critiques de cet ancien officier de l’ANP aussi bien envers les matamores d’Alger qu’envers la milice de Tindouf, les Mollahs d’Iran et le dictateur syrien déchu Bachar Al-Assad ont fait de lui une cible privilégiée. D’abord dans son propre pays où il a été emprisonné et torturé en 2005, ce qui l’a amené à s’enfuir à l’étranger en 2006 pour obtenir l’asile politique en France.
Acerbe sur le régime diabolique des Mollahs d’Iran, qu’il a déjà gratifiés d’un livre sans concession intitulé « Les secrets des chiites et du terrorisme », il l’a été également sur l’ancien satrape de Damas, Bachar Al-Assad, qui a été déboulonné le 8 décembre 2024. Fin 2011, Anouar Malek participe à la mission d’observation de la Ligue arabe en Syrie, mais il a par la suite annoncé son retrait et a témoigné sur la répression du peuple syrien. Il a déclaré que le régime de Bachar Al-Assad exerce des violences contre les manifestants. Il a fait l’objet de harcèlements de la part des services de renseignement syriens et a été attaqué par les médias officiels ainsi que par des loyalistes au Liban, en particulier ceux affiliés au Hezbollah.
Anouar Malek est aussi un activiste anti-« polisario » convaincu, qu’il qualifie à juste titre de « ramassis d’imposteurs » dont la première victime est le peuple algérien lui-même, lequel est condamné à se saigner pour financer une entité fictive.
Il s’est rendu notamment à Dakhla, où il a pu constater de visu l’essor que connaissent les provinces du sud marocain. Pour lui, comme tout observateur intègre et averti, la question est pliée. « Le Maroc est dans son Sahara et le Sahara est dans son Maroc, en toute légitimité, en toute légalité », a-t-il affirmé au micro de lecollimateur.ma.
