Il semblerait que la junte militaire algérienne ait développé des symptômes de masochisme très très graves. Plus elle reçoit de gifles et plus elle en demande et redemande. À peine se remet-elle de la retentissante gifle espagnole du 7 avril, -visite de Pedro Sanchez à Rabat sur fond de soutien historique au Plan marocain d’autonomie-, qu’elle tend déjà l’autre joue à une claque non moins cinglante de la part du Groupe arabe à l’ONU.
Les faits remontent au samedi dernier (16 avril) quand le représentant de la junte à l’ONU a tenté de faire obstruction à l’adoption d’une déclaration publiée par le Groupe arabe à New York, saluant le rôle du Comité Al-Qods relevant de l’Organisation de la coopération islamique OCI, dans la défense de la cause palestinienne.
Une tentative algérienne de hold-up honteuse, pitoyable, sur cette importante structure pro-palestinienne présidée par le Maroc, d’autant plus que l’Algérie ne verse pas un seul rond à l’Agence Bayt Mal Al-Qods (financée à plus de 86% par le Maroc).
Mais c’était compter sans la riposte assommante du Groupe arabe qui a maintenu le texte de déclaration arabe, soulignant le rôle important du Comité Al-Qods présidé par SM le Roi Mohammed VI. Plus encore, le Groupe arabe a balayé d’un revers de la main toute référence dans sa déclaration au pseudo-rôle du président désigné Abdelmajid Tebboune, qui veut surfer sur les événements d’Al-Qods (et la normalisation maroco-israélienne) pour tenter de nuire à l’image du Royaume.