La Bourse de Tokyo, qui avait dévissé la veille, restait en baisse jeudi matin, dans le sillage de la clôture dans le rouge de Wall Street, alors que les investisseurs s’inquiétaient toujours des conséquences de la crise du Covid-19.
L’indice vedette Nikkei, dans le rouge depuis le début de la semaine et qui a lâché 4,5% mercredi, perdait encore 1,63% à 17.770,15 points vers 01H10 GMT, tandis que l’indice élargi Topix abandonnait 1% à 1.337,60 points.
« Les inquiétudes montent à mesure que le nombre de cas de personnes infectées augmente au Japon, comme aux Etats-Unis ou en Europe », a résumé dans une note Masayuki Kubota, stratégiste en chef chez Rakuten Securities.
Jusqu’à récemment le Japon était considéré comme un pays ayant endigué avec succès la pandémie, mais la récente accélération des cas d’infection « a provoqué de sérieuses inquiétudes », a rappelé M. Kubota.
La Bourse de New York, qui donne souvent une indication sur la tendance du lendemain à Tokyo, a terminé jeudi sur une forte baisse, alors que la propagation de la pandémie s’accélère encore aux Etats-Unis, avec un très lourd tribut humain et économique à la clé.
Du côté des devises, le yen marquait un léger recul face au dollar vers 01H10 GMT, à raison d’un dollar pour 107,33 yens, contre 107,17 yens mercredi à 21H00 GMT.
La monnaie japonaise était quasi stable face à l’euro, qui s’échangeait pour 117,53 yen contre 117,49 yen la veille.
La monnaie européenne poursuivait pour sa part sa baisse face au dollar, à raison d’un euro pour 1,0951 dollar contre 1,0964 dollar mercredi à 21H00 GMT.
Du côté du pétrole, balloté ces dernières semaines tant par la pandémie de Covid-19, qui fait fortement chuter la demande mondiale d’or noir, que par la guerre des prix entre l’Arabie saoudite et la Russie, les cours remontaient sensiblement jeudi en Asie. Vers 01H10 GMT le baril de Brent londonien s’échangeait à 25,78 dollars (+4,2%), alors que le baril de brut américain WTI progressait pour sa part de 3,59% à 21,04 dollars.
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