Viré comme un malpropre le 31 mars 2019, Ramtane Lamamra vient d’être re-nommé ministre des Affaires étrangères dans le nouveau gouvernement dirigé par Aymen Benabderrahmane.
Le retour en grâce de celui que les médias algériens surnommaient « le Pitbull de la diplomatie » à coloration vert-kaki, intervient après une traversée du désert qui aura duré deux ans. Son pedigree de marocophobe impénitent, -c’est lui qui a mené le blitzkrieg contre le retour du Maroc au sein de l’Union africaine le 30 janvier 2017-, ferait de lui « l’homme providentiel » pour sauver les meubles, ou ce qu’il en reste, du bric-à-brac diplomatique algérien qui a réussi, sous le désormais ex-MAE Sabri Boukadoum, le plus retentissant fiasco de l’histoire des ratages.
Le vipérin Lamamra a d’ailleurs toujours agité sa fibre résolument anti-marocaine pour tenter de trouver grâce aux yeux du régime des généraux finissant, dont le tropisme anti-marocain n’est plus à démontrer.
Il n’est pas étonnant que le diplomate ait inoculé sa haine viscérale du Maroc à sa fille Amel Nisrine Lamamra. En 2013, la fille avait en effet commis une thèse de « doctorat » tout ce qu’il y a d’invraisemblable : « Conflit prolongé en Afrique: construction sociale de souveraineté et guerre au Sahara occidental » !!
Alors que le père venait d’être investi MAE par l’ex-« raïs » Abdelaziz Bouteflika, la fille se trouvait à l’université Cambridge, en Grande-Bretagne, pour soutenir cette pseudo-« thèse » dédicacée à la « république » sortie droit de l’imagination déjantée, de surcroît morbide, de l’ancien colonel Houari Boumediene, de son vrai nom Mohammed Boukharrouba.
Ex-commissaire Paix et sécurité auprès de l’Union africaine (2008-2013), Lamamra avait transformé cette importante structure panafricaine en fer de lance des coups bas algériens les plus abjects et les plus sordides contre le Maroc, mettant à profit l’absence du Royaume de l’UA pour multiplier les actes hostiles à son intégrité territoriale.
S’il est certain que le « Pitbull » garde une DENT contre le Maroc, sa capacité de nuisance est dorénavant plus réduite. Ancien maître-d’oeuvre de « la diplomatie de la valise », il ne peut compter sur les « largesses » qu’il distribuait à tout vent du temps de l’embellie financière pour acheter des « voix » au profit de la chimérique « rasd ». Il ne peut compter non plus sur ses relais américains, et pour s’en apercevoir, il n’est qu’à rappeler que les États-Unis s’étaient vivement opposés à sa candidature en 2020 au poste d' »émissaire de l’ONU en Libye ».
La reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara a porté le coup de grâce aux hallucinations de la « Issaba » tapie au Club des Pins, à Alger, et planté le dernier clou au cercueil de la surréaliste « rasd ».
Toutes nos condoléances.