
« Demain matin (30 octobre), le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra une réunion d’information et des consultations sur le Soudan, compte tenu de l’escalade de la situation à El Fasher », a annoncé hier soir l’instance décisive de l’ONU, via son compte « X ».
Tomorrow morning (30 October), the #UNSC will hold a briefing and consultations on Sudan, in light of the escalation of the situation in El Fasher.
◽️Briefers: USG @UNReliefChief, ASG @pobee_martha, and SG Personal Envoy @Lamamra_UN
◽️Requested by: @UKUN_NewYork, @Denmark_UN,… pic.twitter.com/0T4sioFRmx
— Security Council Report (@SCRtweets) October 30, 2025
La situation à El-Fasher, capitale du Darfour du Nord, une région de l’Ouest du Soudan, a en effet été le théâtre de massacres massifs de la part des milices du général dissident « Hemedti », rival du général Abdel Fattah al-Burhane, président du Conseil de souveraineté de transition.
Ce développement semble avoir chamboulé l’ordre du jour du Conseil de sécurité, qui devait passer ce même jeudi 30 octobre au vote de la nouvelle résolution sur le Sahara marocain.
Le timing n’est pas innocent
La situation à El-Fasher est-elle la seule et unique raison du report à vendredi 31 octobre du vote du Conseil de sécurité de la nouvelle résolution sur le Sahara marocain? Loin s’en faut!
Le timing n’est pas innocent. La manœuvre, non plus. Il faut juste savoir qui est l’Envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Soudan pour s’en rendre compte. Tenez, l’ancien ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra, un marocophobe quasi-congénital. Pour s’en apercevoir, il faut juste rappeler qu’il a lui-même soufflé à sa fille Amel Nisrin Lamamra la thématique de sa « thèse » soutenue fin 2013 à l’université Cambridge, en Angleterre: «Conflit prolongé en Afrique: construction sociale de souveraineté et guerre au Sahara occidental». Une thèse « académique » qui fait de l’apologie d’une entité fantoche! Une tache noire sur le front de la deuxième plus ancienne université anglophone au monde…
Manœuvre dilatoire ou dernier baroud d’honneur du régime des caporaux finissant
Il n’est donc pas exclu qu’Alger, membre non permanent du Conseil de sécurité, ait elle-même invoqué la situation à El Fasher, au Soudan, pour repousser l’échéance du vote d’une résolution pro-marocaine décisive, « historique » selon les termes de Massad Boulos, Conseiller principal du président américain Donald Trump pour l’Afrique. Le but d’Alger serait de se donner du temps pour quémander auprès de ses collègues au Conseil la reformulation de certains termes de la résolution, histoire de sauver la face, ou ce qu’il en reste.
Une ultime manœuvre dilatoire qui résonne comme le dernier baroud du régime des caporaux finissant.





