Le président démocrate Joe Biden a finalement approuvé l’accord conclu sous son prédécesseur Donald Trump, pour vendre 50 avions de chasse F-35, des drones et d’autres équipements aux Émirats Arabes Unis.
Le montant de cette transaction est de 23 milliards de dollars.
Un porte-parole du département d’Etat américain a déclaré que Washington avait l’intention de finaliser le projet de ventes d’armes aux Emirats, bien que l’administration « continue d’examiner des détails et de consulter des représentants des Emirats » sur l’utilisation des armes.
L’administration Trump avait informé en novembre dernier le Congrès qu’elle avait autorisé la vente d’armes aux Emirats en marge des accords de normalisation des relations entre les EAU et Israël.
Parmi les contrats figurent des produits de General Atomics, de Lockheed Martin et de Raytheon Technologies.
Certains élus du Congrès américain ont par le passé critiqué les EAU pour leur implication dans le conflit au Yémen, considéré comme l’une des pires crises humanitaires mondiales, et dit craindre que les ventes d’armes empiètent sur des garanties destinées à ce qu’Israël conserve un avantage militaire dans la région.
Israël a dit ne pas s’opposer à ces ventes d’armes
Une mesure législative visant à empêcher ces ventes a échoué en décembre dernier, alors que les pairs républicains de Donald Trump ont soutenu au Congrès les projets de l’ancien locataire de la Maison blanche.
Le porte-parole du département d’Etat a indiqué mardi dans un communiqué transmis par courriel que les livraisons ne devraient pas être effectuées avant 2025.