Le 44ème numéro du « Sharjah Cultural Magazine » publié cette semaine a consacré un grand espace à la ville de Tétouan, « La Colombe blanche », mettant en avant l’histoire et la beauté singulière de la ville ainsi que ses arts pionniers.
Dans sa rubrique « Lieux et témoignages », le magazine écrit que Tétouan fait partie des villes marocaines construites par les mauresques dans le nord du Maroc à la fin du XVe siècle juste après la fin de la domination de la dynastie nasride à Grenade, au sud de l’Andalousie.
Le nom de Tétouan, explique la publication, est dérivé du berbère « Tiṭṭawin », signifiant « yeux » et par extension « sources », du fait des nombreuses sources d’eau dont regorge la ville marocaine.
La ville de Tétouan, qui reste fidèle à ses racines andalouses, a été inscrite en 1997 sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, en raison notamment de son authenticité et son architecture exceptionnelles, rappelle le magazine.
D’autre part, l’auteur fait remarquer que la ville de Tétouan est connue par ses habitants comme la « Colombe blanche », du fait de la couleur blanche qui caractérise l’ensemble de ses bâtiments, sans exception.
Le magazine s’est également arrêté sur l’architecture unique de l’ancienne médina et de son mur historique qui s’étend sur cinq kilomètres, ainsi que sur les artefacts et les arts qui font la renommée de la ville, dont le plus important est la musique andalouse et le Zellige (travail de la céramique) qui façonne l’architecture de la ville et l’identité marocaine andalouse. Le nouveau numéro du magazine traite d’autres sujets diversifiés à caractère culturel, dont un entretien avec le poète et chercheur marocain Ismail Zourik, vainqueur de l’édition 2020 du prix Sharjah de la poésie arabe.