Immonde, abject, indigne, méprisable, abominable… Une violente émotion remonte à la gorge nous laissant sans voix face à l’acte inqualifiable que le ou les auteurs, par lâcheté, ont commis la nuit, à l’abri des regards, dans la tentative désespérée de souiller la mémoire d’un symbole de patriotisme, de loyauté et de probité, le tant aimé Si Abderrahmane Youssoufi, décédé dans la nuit de jeudi à vendredi (28-29 mai 2020).
Les oiseaux funestes de la nuit ont peut-être cru pouvoir flétrir la mémoire de Si Youssoufi, à travers leur acte infâme, indigne et odieux: souiller la stèle du boulevard baptisé le 30 juillet 2016 du nom d’Abderrahmane Youssoufi, par la plus haute autorité du Royaume, le Roi Mohammed VI, en reconnaissance des loyaux services rendus à la patrie par la personne de Youssoufi.
Mais ils se trompent en croyant porter atteinte à ce symbole qui restera à tout jamais vivant dans la mémoire du peuple marocain, dont la population de Tanger, ville où naquit Si Abderrahmane le 8 mars 1924.
Les symboles ne meurent jamais. Ils transcendent leur condition de mortels, par la grandeur d’esprit dont ils firent preuve de leur vivant, les bonnes oeuvres qu’ils léguèrent aux générations, actuelles et futures… à l’Humanité tout entière.
Envers le ou les auteurs de cet acte sordide et répugnant, nous n’avons évidemment que pitié et mépris.
Une réaction ferme de la part des autorités est toutefois sollicitée pour élucider les circonstances et définir le ou les responsabilités dans la commission de cet acte inacceptable.