En ces temps de crise sanitaire, le business caritatif prospère allègrement dans les camps de Lahmada-Tindouf. Les affaires fleurissent au gré des aides humanitaires internationales destinées aux populations sahraouies, mais souvent revendues par le soi-disant « croissant rouge sahraoui », quand ce n’est pas à l’est du dispositif de défense marocain, alors sur les marchés noirs d’Alger, Nouadhibou, ou encore Niamey.
Selon des médias sahraouis, c’est le « croissant rouge sahraoui » qui est utilisé comme couverture pour recevoir les aides et les mettre dans les dépôts de ce qu’on appelle le « ministère du commerce » avant de les acheminer dans des véhicules du Polisario et les écouler ailleurs pendant que la crise d’approvisionnement en denrées alimentaires bat le plein dans les camps de Tindouf.
Les normes internationales exigent que cette instance devrait distribuer directement les aides humanitaires aux réfugiés sahraouis qui sont très touchés par les mesures prises par l’Algérie et la Mauritanie dans le cadre de leur gestion de la propagation de la pandémie du Coronavirus. Ce qui n’est jamais le cas.
Le détournement des aides humanitaires est une pratique courante dans les camps des « réfugiés ». Tout le monde s’est assuré que denrées alimentaires et autres produits sont revendus sur les marchés noirs d’Alger, Nouakchott et même du Mali.