Sonnée par la dynamique vertueuse d’ouverture de consulats généraux notamment africains à Dakhla et Laâyoune, – 28 représentations consulaires après la récente annonce de la République du Tachad, la junte algérienne serait passée à la « contre-offensive ».
Selon des bruits de couloirs, la junte au pouvoir aurait mobilisé 3 milliards de dollars pour créer un lobby africain destiné à contrecarrer les intérêts suprêmes du Royaume, à leur tête son intégrité territoriale.
Encouragé par la nouvelle « embellie » financière, due à la hausse des prix des carburants, le régime algérien, après une longue période de dèche financière, veut renouer avec « la diplomatie de la valise ».
Alger avait annoncé la couleur de cette nouvelle stratégie en octroyant, en décembre 2021, 300 millions de dollars à titre de « prêt » à la Tunisie de Kaïs Saïed, 100 millions de dollars au président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.
Les 28 et 30 août 2022, au lendemain du forum nippo-africain de Tunis (TICAD-8), Abdelmajid Tebboune a reçu en grande pompe à Alger son homologue de la République de Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo. Étrange coïncidence: la visite du président bissau-guinéen à Alger était intervenue juste après le retrait de ce dernier de la TICAD-8, suite à l’accueil scandaleux réservé par le président tunisien au chef de la milice séparatiste, Brahim Ghali, invité à ce forum, malgré l’opposition du parrain de cette grand-messe, le Japon.