La guerre se déchaîne à nouveau entre le chef du « polisario », Brahim Ghali, et son éternel rival, Mohamed Lamine Ould Bouhali. L’étincelle qui a mis le feu aux poudres, est la condamnation, jeudi 4 août, à 15 ans de prison du dénommé Sidi Ahmed Ould Mohamed Lamine El Bouhali, alias « Souiddah », fils d’El Bouhali (« ministre chargé des réservistes »).
Selon des bruits de couloir, El Bouhali, réputé être proche du général algérien Saïd Chengriga, se serait rendu au siège du secrétariat général du « polisario » à Rabouni, dès qu’il a appris la nouvelle de condamnation de son fils, en criant: « Où est Mouinatou (allusion à Brahim Ghali) ? Appelez-le moi ».
Pour précision, El Bouhali, un baron de la drogue notoire, nourrit une grande animosité à l’encontre de Brahim Ghali, il n’a jamais accepté d’être écarté de la direction du « polisario ».