Une machine industrielle en marche, une volonté politique actée et une chaîne logistique mise en place, quoique…
Des dysfonctionnements existent, sans les occulter il est nécessaire de les traiter ou du moins les mettre en exergue.
Les reportages sur les approvisionnements en masques Made in Morocco pullulent, à contrecourant de plaintes de pas mal de nos concitoyens via médias sociaux.
Beaucoup de marocains désespèrent de trouver le fameux sésame, clef de leur « liberté » de sortir mais surtout de leur protection contre l’air suspecté contagieux.
En l’absence de données voire de communication sur le sujet, les régions ou localités où l’approvisionnement est insuffisant sont peu connues.
Certes, c’est un réel défi que de livrer tout le pays en un temps record, encore aurait-il fallu temporiser dans la mise en place des amendes…
Une logique peut-être datant de l’ère d’avant-corona, qui reste néanmoins valable puisque… logique.
Il nous faut apporter des réponses immédiates en temps réel face à une propagation ne nous laissant pas le loisir de se reposer sur nos lauriers ; ceci est un fait.
Il est un autre fait, c’est d’éviter d’en jeter des lauriers, aveuglés que nous sommes par notre gestion anticipative jusqu’à présent très appropriée.
Une administration hier pointée du doigt pour son éternelle lenteur se met à niveau avec des résultats immédiats et une réactivité étonnante.
Mais cela ne doit en aucun cas nous absoudre de notre esprit critique ni d’identifier nos carences et faiblesses.
Bon gré mal gré, notre Maroc est embarqué dans ce tsunami mondial et il nous faut tenir mais aussi savoir ajuster le cap quand nécessaire.
En attendant de (re)partir à l’abordage des lieux publics postconfinement, faisons tous en sorte de ne pas saborder les immenses efforts consentis jusqu’à maintenant.