L’information se répand comme une traînée de poudre: un avion cargo appartenant à « Mahan Air » mais battant pavillon vénézuélien pour contourner les sanctions américaines frappant cette compagnie iranienne, a été immobilisé lundi en Argentine avec à bord 6 « Gardiens de la révolution iranienne ».
Les liens entre le Venezuela et l’Iran relèvent certes des lieux communs, il n’y a donc rien d’étonnant dans cette affaire. À part cette cargaison de cigarettes découverte à bord de l’avion cargo et qui devait être acheminée vers la « République islamique d’Iran » et, partant, vers le Sud-Liban, le Yémen, l’Irak, la Syrie, où les « Gardiens de la Révolution islamique », -architectes du chaos généralisé-, continuent de semer feu et sang.
En effet, l’argent de ce trafic est utilisé au financement des opérations des milices du Hezbollah, des houtis yéménites, des combattants chiites irakiens, syriens… Le trafic de poison est licite aux yeux des Mollahs iraniens dès lors qu’il permet de générer du « blé » pour financer le terrorisme et le séparatisme.
On ne s’étonne donc pas si l’ami vénézuélien des Mollahs et du régime militaire algérien, Nicolas Maduro, ait tenu à réitérer, à l’occasion d’un récent voyage à Alger, son soutien à l’entité séparatiste du « polisario ». On ne s’étonne pas non plus si les camps de Tindouf sont aussi devenus une plaque tournante du trafic de toutes sortes vers le Sahel, voire l’Europe et l’Asie.