ALGÉRIE: LA FIN DES HARICOTS

Il a donc fallu 24 heures pour que les fanfarons en uniforme se dégonflent comme un ballon de baudruche. Jettent le froc de leur arrogance stupide et se remettent dans le droit chemin. Non, il n’a jamais été question de remettre en cause les engagements de l’Algérie envers l’Espagne, encore moins envers l’UE, pleurniche le représentant d’Alger auprès de Bruxelles, en réaction à l’avertissement du Haut représentant de l’UE pour la politique extérieure, Josep Borrell.

Jeudi 8 juin, la présidence algérienne claironne la suspension du « traité d’amitié avec l’Espagne » et, le 9 juin, elle klaxonne, par la voix de son représentant à Bruxelles, ne pas avoir renié ses engagements envers la même Espagne!

Un virage à 180 degrés amorcé par une junte qui ne manque pourtant pas d’air, quand il s’agit de se la jouer « puissance régionale »! 

La démonstration de « fArce » est certes le sport quotidien des satrapes d’Alger, restés fidèles à l’héritage id(i)ologique du colonel Houari Boumediène, de son vrai nom Mohamed Boukharrouba, mais avec Abdelmajid, etc, l’Algérie, -c’est peu de le dire-, a touché le fond !

Jamais le naufrage du « Titanic Algérie » n’aura été si sûr et si… proche!  À la différence près que le Titanic britannique a buté contre un Iceberg, alors que celui de l’Algérie, pauvre Algérie!, contre la bêtise galonnée et accessoirement « Si Vile »!

Un régime tenté par le néant, par le suicide…

L’Union européenne ne doit pas se contenter de remonter les bretelles aux timoniers d’Alger, et défendre seulement les intérêts de ses membres. Il faut penser aussi et surtout aux 40 millions de « passagers » qui se trouvent à bord du « Titanic ». Ce n’est pas un devoir mais une obligation morale, politique, humaine, envers un peuple en danger. Un peuple livré en pâture à l’arbitraire de la répression, délibérément affamé et humilié, et dont les richesses sont pillées et bradées au nom d’une chimère séparatiste, adossée à une haine qui ne dit pas encore son nom envers le Maroc, une haine que rien ne justifie, mais dont ce régime incroyablement jaloux et affreusement incompétent continue de se servir, comme un noyé d’une bouée de sauvetage. 

Au secours!