Un Boeing 777 d’Air France en provenance de New York a frôlé le crash mardi 5 avril lors de son atterrissage à l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle. L’avion n’a plus réagi aux commandes des pilotes lors de l’approche finale, rapporte mercredi la Dépêche-fr, dans un article consacré à cet incident qui aurait pu virer au drame.
« En approche finale de l’aéroport parisien, le Boeing 777 n’a plus réagi aux commandes des pilotes, pour une raison inconnue », relate la publication. « C’est peu après le dialogue avec le contrôleur de la tour de contrôle qu’une première alarme retentit, accompagnée de l’exclamation « Stop, stop » de la part d’un des pilotes. L’aiguilleur du ciel tente alors de joindre le cockpit. Mais l’avion ne semble plus répondre aux commandes. L’un des pilotes lance à la tour : « Je vous rappelle » ».
Panique à bord
Comme le démontre cet enregistrement de l’échange entre les pilotes et le contrôleur aérien, le stress était au zénith.
Comme le démontre l’enregistrement de l’échange entre les pilotes et le contrôleur aérien, le stress était au zénith. « Un problème de commandes de vol, l’avion a fait n’importe quoi », signale à ce moment-là l’un des pilotes, qui demande « un guidage radar avec un très long vent arrière, le temps de gérer la situation ». Réponse du contrôleur aérien : « J’ai vu au radar que cela partait à gauche ». L’équipage requiert un changement de piste pour la 27R, la plus au nord de l’aéroport, à l’opposé de la piste 26L initialement prévue », ajoute la publication.
Plus de peur que de mal
« L’équipage réussit à faire reprendre de l’altitude à l’avion à 4000 pieds (1,2 km) afin d’effectuer une nouvelle boucle au nord de l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle pour atterrir cette fois sans encombre sur la piste 27R où le Boeing touche le tarmac vers 10h15 ».
Une enquête ouverte
Ce mercredi 6 avril, le BEA (Bureau d’Enquêtes et d’Analyses pour la Sécurité de l’Aviation civile) annonce dans un communiqué ouvrir « une enquête de sécurité ». Il détaille un « incident grave », avec une « instabilité des commandes de vol en finale, remise des gaz, dureté des commandes et oscillations de trajectoire ».