Il y a quelques jours, l’ancien ambassadeur d’Alger à Bruxelles, Amar Belani, s’est fendu d’une « déclaration » médiatique où il accuse les autorités marocaines, paf, de « conduire des actes de guerre à l’est du mur de sable » et, re-paf, de « commettre des assassinats extrajudiciaires ciblés, visant des civils, par l’utilisation de systèmes d’armes sophistiqués ».
Réponse du berger à la bergère. « La MINURSO signale tout ce qui constitue une violation dans sa zone d’opérations. Nous obtenons des détails lorsque cela se produit. S’il n’y a pas de violations dans sa propre zone d’opérations, nous n’avons rien à partager à ce sujet« , a asséné le porte-parole du SG de l’ONU, le Pakistanais Ferhan Haq, dont les propos ont été transcris et publiés le 31 janvier sur le site officiel de l’organisation.
Pour rappel, le Conseil de sécurité avait ignoré, dans sa résolution 2602, les allégations algéro-séparatistes sur l’existence d’une « guerre » à l’est du dispositif de défense marocain.
Il s’agit, ni plus ni moins, d’une énième surenchère politic(h)ienne ridicule, de surcroît pitoyable, montée de toutes pièces pour tenter de masquer l’échec diplomatique retentissant de la junte algérienne sur le dossier du Sahara marocain.