Terrorisme au Niger: Le chef du renseignement extérieur algérien, « Mahfoud polisario », pris la main dans le sac

On en sait un peu plus sur le rôle déstabilisateur d’Alger dans la région du Sahel. Alors que le Burkina Faso se réveille sur une tentative de putsch militaire, -huit militaires dissidents ont été arrêtés hier dimanche-, des sources bien informées révèlent que le patron de la Direction algérienne de la documentation et de la sécurité extérieure (DDSE), le général Noureddine Makri, surnommé « Mahfoud polisario » en raison de son expertise présumée sur « le dossier sahraoui », est en train d’armer des groupes terroristes au Niger.

Selon les mêmes sources, pas moins de « 8 groupes de mercenaires s’activeraient actuellement dans la région entre Agadez et Tahoua ».

« Il y a en ce moment même 13 agents de renseignement algériens au Niger. Ils viennent d’équiper ces mercenaires de missiles anti-chars, d’obus de mortier Hawn et de quantités d’explosifs », indiquent nos sources. 

Le 4 octobre 2017, quatre militaires américains étaient tués dans une embuscade au Niger. Avec eux, 5 soldats nigériens. L’auteur de cette attaque meurtrière n’était autre que le chef de l’EI dans le Grand Sahara, Adnane Abou Walid Al-Sahraoui, tué mi-septembre 2021 par un drone français.

« En tant que chef de l’EI dans le Grand Sahara, Walid Al-Sahraoui porte la responsabilité de la violence qui a coûté la vie à d’innombrables civils et militaires au Sahel, notamment l’attaque du 4 octobre 2017 contre une patrouille conjointe américano-nigérienne dans la région de Tongo Tongo, au Niger, qui a entraîné la mort de quatre soldats américains et de quatre soldats nigériens”, avait réagi le porte-parole du Département d’État américain, Ned Price.