Il y a quelques jours, suite à l’annonce des élections partielles locales, prévues le 2 décembre prochain, le secrétariat général du parti de la Lampe a indiqué qu’il n’est « pas concerné » par cette échéance.
Et la formation d’Abdelilah Benkirane d’arguer que cette échéance, dont devra déboucher l’élection de nouveaux membres pour occuper quelques 22 sièges vacants dans autant de conseils communaux, n’aurait aucune raison légale d’être. Chemin faisant, les Lampistes ont cru remettre au goût du jour la fameuse polémique sur le quotient électoral !
« Irrecevable », a répondu le gouvernement par la voix de son porte-parole, Mostafa Baitass, qui a relevé, lors du point de presse tenu mercredi dernier à l’issue du conseil de gouvernement, que lesdites élections se tiendront dans un cadre on ne peut plus légal.
Un communiqué du ministère de l’Intérieur, sans se référer nommément à la position exprimée par le PJD, vient d’enfoncer le clou. Et ce, en rappelant qu’il ne s’agit nullement d’une première et qu’il est question d’une disposition légale matérialisée par les textes.
Faut-il rafraîchir les mémoires en rappelant qu’en décembre 2015, la formation de la Lampe avait bel et bien pris part aux élections partielles ! Les conditions objectives ne sont pas les mêmes et, à ce moment là, les « frères » de Benkirane étaient gonflés à bloc par leur capital votatif !
Serait-ce un simple coup de l’amnésie ou une tentative de pousser vers une surenchère qui n’a pas lieu d’être ?