Nomination officielle de Staffan de Mistura comme Envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara: Le secrétaire d’État américain Antony Blinken se félicite, le polisario salue et l’Algérie pose des conditions…

Les caporaux en chef algériens ne cessent de s’emmêler les pinceaux en clamant à cor et à cri que l’Algérie n’est pas partie prenante dans le conflit du sahara tout en s’érigeant comme le principal antagoniste dans ce dossier. A preuve, si la nomination de Staffan de Mistura comme nouvel envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU au Sahara a été saluée chaleureusement par le secrétaire d’État américain Antony Bliken, l’Algérie réagit en posant des conditions.

C’est d’autant plus incroyable que le fils illégitime de la junte militaire en l’occurrence le polisario a salué la nomination du diplomate italo-suisse.

Le porte-parole du ministère des affaires étrangères a réagi à cette nomination en indiquant que: « L’Algérie a enregistré avec « intérêt » la nomination de Staffan de Mistura au poste d’envoyé spécial du SG de l’ONU pour le Sahara occidental mais réclame le retrait des forces marocaines du poste frontalier de Guerguarat ». C’est à croire que la localité de Guergarate se trouve dans le territoire algérien.

Il est clair que les militaires algériens n’ont toujours pas digéré la débâcle de leurs protégés après l’intervention pacifique mais ferme des FAR. Appréciez le discours de l’Algérie, via le porte-parole du MAE, qui n’est pas partie prenante: « Pour l’Algérie, la démilitarisation de la zone de Guerguerat, qui a été consacrée par les accords en question, est la pierre angulaire de tout processus politique crédible visant à trouver une solution pacifique au conflit ».

Décidément, les dirigeants algériens et leurs sbires ont perdu le nord comme ce site TSA qui écrit sans sourciller que « le porte-parole du département de Ramtane Lamamra a tracé la voie que doit suivre le nouvel envoyé spécial pour réussir là où ses prédécesseurs ont tous échoué ».

Chic ! Le porte-parole du MAE algérien a complètement rayé de la carte politique l’ONU et le Conseil de sécurité qui gère exclusivement le dossier du sahara en affirmant: « Ces négociations doivent être menées dans la fidélité à la préconisation du sommet du Conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine, entre les deux parties au conflit, à savoir le Royaume du Maroc et le front polisario ».

Les dirigeants algériens s’entêtent à vouloir cacher le soleil avec un tamis en éludant les multiples résolutions du Conseil de sécurité qui saluent la pertinence du plan d’autonomie présenté par le Maroc et qui plaident pour une solution réaliste, pragmatique et durable.