La police algérienne a finalement livré les conclusions de « l’enquête » sur l’assassinat il y a cinq jours, dans la commune de Larbaâ Nath Irathen (Tizi Ouzou) du jeune Djamel Bensmail, originaire de Meliana, à Ain Defla. Et le moins que l’on puisse dire desdites conclusions de ladite « enquête », est qu’elles sont grossièrement mensongères.
قالك اعتقل و هو يحاول الفرار نحو المغرب
على أساس أن الحدود المغربية الجزائرية مجاورة لتيزي وزو
و هي التي تبعد عنها ب1120 كيلومترًا
يزجون باسم « المغرب » في كل شيء
طيب ماذا عن من اعتقلوه و أخرجوه من سيارة الشرطة و سلموه للجموع الغاضبة ؟ pic.twitter.com/yN1krq2rmk— محمد واموسي (@ouamoussi) August 15, 2021
Tenez, « la personne qui avait poignardé la victime a été également arrêtée alors qu’elle tentait de s’enfuir vers le Maroc« , a aboyé le directeur général de la police judiciaire, le dénommé Mohamed Chakour, lors d’une conférence de presse organisée hier dimanche 15 août 2021, à Alger.
Vous avez bien lu: l’auteur présumé de cet assassinat aurait tenté de fuir vers le Maroc! Dit autrement, le Maroc qui s’est proposé pour aider l’Algérie à combattre les incendies en Kabylie, se voit imputer l’accusation grave d’être l’instigateur de ce crime horrifiant.
Venant d’une junte biberonnée à la haine anti-marocaine, cette accusation paraîtrait banale. Simplement, la mise en scène est d’une grossièreté déconcertante. La police à coloration vert-kaki a oublié que ce crime abject a été commis au commissariat de police de Tizi Ouzou et, donc, sous le regard complice des policiers algériens!
Une preuve suffisante pour conclure à l’implication, celle-là vraie, du DRS-DSS dans la commission de ce crime lâche, ignoble, dont le modus opératoire rappelle cruellement les tristement célèbres pratiques des services lors de la sinistre guerre civile orchestrée dans les années 90 par le général Mohamed Médiène, ex-patron du DRS surnommé « rab dzaïr », et l’ancien ministre de la défense, Khaled Nezzar.
