Non-lieu pour le criminel de guerre Brahim Ghali, levée de l’immunité du leader catalan pacifiste Carles Puigdemont… Quand l’Europe fait dans les deux poids deux mesures

En vingt quatre heures, deux verdicts ont été prononcés à l’autre bout du Détroit. Hier, l’Audience nationale, plus haute juridiction en Espagne, a prononcé un non-lieu en faveur du chef des milices séparatistes, le dénommé Brahim Ghali, malgré son implication avérée dans des crimes de guerre. Aujourd’hui, la Cour de justice de l’Union européenne a retiré l’immunité parlementaire du leader indépendantiste catalan Carles Puigdemont en tant que député européen.

On blanchit le chef de milices séparatistes armées dont les mains sont tachées de sang, et on culpabilise le leader indépendantiste catalan qui n’a jamais pris les armes pour faire valoir le droit du peuple catalan à l’autodétermination.

Le séparatisme est toléré voire encouragé dès lors qu’il concerne un pays hors UE, soit le Maroc, mais il est rejeté dès lors qu’il touche un pays membre de l’UE, en l’occurrence l’Espagne.

Hypocrisie, quand tu les tiens!