Le gouvernement espagnol, au-delà de la complicité de faux et usage de faux dans l’affaire de l’accueil, incognito et sous fausse identité, du chef des milices séparatistes, tente de passer sous silence un nouveau scandale retentissant impliquant Brahim Ghali.
Selon les sources du Collimateur, Brahim Ghali, par le biais d’un ordre judiciaire, a été cité par le président de la 5è Cour centrale d’instruction de Madrid pour comparaître devant le juge Santiago Pedraz Gómez, le 5 mai courant, dans le cadre de la plainte déposée contre le chef du polisario par le dissident dudit mouvement séparatiste, naturalisé espagnol, El Fadel Breïka et ce, pour enlèvement, séquestration et torture.
À toutes fins utiles, il faut noter que l’ordonnance du juge de Madrid a été rendue 6 jours avant l’arrivée de Ghali en Espagne. L’avocat de la victime a déjà informé le juge de l’endroit où se trouve le mis en cause, soit l’hôpital San Pedro, à Logroño, 96,07 Km de Bilbao, capitale de la Biscaye, la partie nord-ouest de la communauté autonome du Pays basque.
L’inaction du magistrat face à cette nouvelle plainte vient remettre en question l’indépendance de la justice espagnole, et mettre en évidence la complicité du gouvernement espagnol pour tenter de soustraire le chef des milices séparatistes à l’obligation de rendre compte pour les graves crimes dont il est comptable.