Personne n’est parfait… on peut l’admettre… mais le double langage est insoutenable ! L’opinion publique semble excédée par certaines dérives et dérapages sexuels des militants, élus et apparentés de ce parti islamiste… donneur de leçon indécrottable.
Cette formation à référentiel religieux ne cesse de faire valoir la vertu, la probité, l’intégrité… et pourquoi pas la « sainteté » pendant qu’on y est…! Or ses partisans ont tendance à occuper de plus en plus, la « une » des médias dans la « rubrique-lubrique » « sexe et politique ». C’est une contradiction et un contresens qui ne pardonnent pas. L’électorat a une bonne mémoire et n’oublie rien.
La duplicité du discours fondée sur « main propre, sérieux, morale, sagesse, Hikma, Tabassour et Nazaha…… » ne peut constituer une « carte blanche » pour faire du n’importe quoi. Il faut le répéter, les « faiblesses » sont constitutives de l’humain… mais c’est l’hypocrisie et l’imposture qui posent problème.
Il y avait déjà l’affaire d’adultère entre deux leaders du Mouvement Unicité et Réforme (MUR), boite noire du PJD et son bras idéologique. Fatima Nejjar et Omar Benhammad. Une affaire qui a fait vaciller le PJD.
Les amours des deux ministres PJD, Soumia Benkhaldoun et Habib Choubani… Déjà marié, Choubani a débarqué avec sa première épouse lorsqu’il a demandé la main de Soumia. Les deux ont démissionné du gouvernement et suscité un grand débat sur la polygamie. La polygamie étant bien entendu le sport préféré de pas mal de pijidistes…
La virée romantique à Paris du ministre PJD, Mohamed Yatim et sa dulcinée, kinésithérapeute, qui s’était occupée de sa jambe après une fracture. Surpris à Paris, il a demandé le divorce, après le refus de sa femme de l’autoriser à se remarier.
Plusieurs autres élus et militants du PJD ont été cités dans des affaires de moeurs, chantage sexuel, sextorsion, relations sexuelles illicites etc… à Kénitra, Salé, Taroudant,…
La dernière affaire concerne un élu de la commune de Sidi Yahya Zaers (Préfecture Skhirat Témara).
Lors d’un débat houleux, de la session d’octobre, le « raffiné et distingué » Mustapha Taouti, vice-président PJD, a utilisé une gestuelle des doigts imageant « la fornication »… qu’il a dédiée à une de ses collègues du conseil communal.
En panne d’argument, cet édile, peu inspiré, de la Lampe n’a trouvé mieux que le répertoire gestuel, digne des racailles, pour exprimer son dépit.
L’image du PJD parait abîmée et sa crédibilité entamée. Le populisme religieux est dans l’impasse. Il est à bout de souffle.