Le bureau politique du Rassemblement national des indépendants (RNI) a décidé, vendredi, d’organiser la session ordinaire de son Conseil national le 3 octobre prochain par visioconférence.
Dans un communiqué, publié à l’issue d’une réunion à distance, le bureau politique du parti a appelé les deux groupes parlementaires à apporter une contribution constructive au débat important autour de la loi de finances de l’année prochaine, qui se veut un mécanisme stratégique pour la programmation, le financement et la mise en œuvre du plan de relance économique dans un climat national et international marqué par l’ambiguïté.
Il a, dans ce sens, salué l’esprit positif dont chacun a fait preuve lors des consultations entre les partis politiques et le ministère de l’Intérieur, se félicitant aussi du « succès » du programme « 100 jours, 100 villes » dont la dernière étape aura lieu à Ait Melloul, le 27 courant.
Le bureau politique a mis en avant les efforts consentis en faveur de la poursuite de cette campagne à distance, à travers le numérique ayant permis au parti de renforcer sa capacité d’écoute des doléances et des préoccupations des citoyens.
A cet égard, la formation politique a appelé « les coordinateurs à créer des activités interactives à travers les moyens numériques disponibles et à renforcer la politique de proximité et d’écoute des aspirations des citoyens, afin d’enrichir les idées et les propositions du parti », mettant l’accent sur la mise œuvre des dispositions des contrats d’efficacité liant les coordinateurs et le parti, dans le but de l’emporter lors des prochaines élections.
Évoquant la situation épidémiologique, le bureau politique a « hautement » salué l’initiative des organisations parallèles du parti qui ont lancé des campagnes nationales de communication pour sensibiliser les citoyens, appelant tous les militants du parti à poursuivre cet effort de sensibilisation.
La situation socio-économique a aussi été au menu de la réunion du RNI qui estime que le Royaume « a accumulé durant cette crise sanitaire un capital de confiance dans les institutions et une capacité à mobiliser les énergies et les ressources, ce qui lui a permis de faire face aux répercussions de la pandémie ».