L’armée algérienne vient de livrer un nouveau show militaire sous la supervision de son chef d’état-major, l’impénitent Saïd Chanegriha, près de la frontière terrestre commune. « Les 26 et 27 août 2020, les éléments de l’Armée nationale populaire (ANP) ont réalisé de nouveaux exercices au niveau de la base de Mers-El-Kenir, à Oran », a claironné le ministère algérien de la Défense.
Remarquons que c’est le troisième exercice du genre organisé en l’espace de deux mois près de la frontière marocaine. Le premier avait eu lieu le 10 juin au niveau de la troisième région militaire de Béchar, alors que le deuxième, le 16 juin, dans la deuxième région militaire à Oran.
C’est à croire que le danger imminent pour l’Algérie proviendrait du Maroc, et non de la Libye, ou encore du Mali, où la menace est plutôt réelle et préoccupante non seulement pour l’Algérie, sans doute la région tout entière est concernée.
Les exercices militaires algériens organisés à intervalles rapprochés près de la frontière est du Royaume font croire que l’Algérie est bel et bien menacée par son voisin de l’ouest. Ils interviennent sur fond de bronca médiatique savamment orchestrée contre le Maroc, prenant prétexte dans la parution dans le Bulletin officiel marocain, du projet de construction d’une caserne militaire dans la province frontalière de Jérada, pour rameuter autour d’un projet d’ »agression marocaine » contre l’Algérie!
Un faux-alibi quand on sait que l’Algérie compte une centaine de bases militaires à la frontière avec le Maroc, sans qu’elle soit jamais inquiétée par une riposte marocaine.
Le caractère dilatoire de ces gesticulations pétaradantes n’est plus à démontrer, puisque leur objectif caché est de détourner l’attention de l’opinion publique nationale algérienne, voire internationale, de la situation catastrophique prévalant actuellement en Algérie, sur les plans aussi bien politique (reprise du Hirak anti-régime), social (multiplication des sit-in de protestations), économique et financier, en raison de l’assèchement préoccupant des caisses de l’État, ou ce qu’il en reste!
Il est évident qu’à chaque nouvelle menace d’implosion, le régime vert-kaki recourt à la théorie fumeuse de « l’ennemi Maroc » pour tenter de détourner l’attention du pauvre peuple algérien frère.
Face à ces gesticulations ridicules, le Maroc, qui est fort de son armée, avec à sa tête SM le Roi, Chef suprême et Chef d’État-Major des Forces armées royales (FAR), demeure serein et confiant en ses capacités à dissuader toute velléité aventureuse de la part d’un voisin historiquement malade de son voisin.
Pitoyable!