
Le Ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger vient d’opérer un mouvement consulaire inédit tant par son ampleur et sa portée géographique que par la qualité et la diversité des profils. Le chiffre est éloquent: Sur 60 postes, 22 ont été renouvelés. Un tiers du réseau consulaire a été redéfini. Du jamais vu depuis au moins une décennie !
Ce mouvement d’envergure n’est pas un simple ajustement administratif : c’est un signal fort. Le service aux citoyens marocains à l’étranger passe par une diplomatie de terrain, exigeante, proche, réactive. Plus qu’un ajustement du réseau, c’est un ajustement de l’ambition de servir plus et mieux les Marocains du monde.
Sur l’ampleur géographique
Là où les Marocains sont nombreux, l’État marocain se doit d’être présent, structuré et efficace. France, Espagne, Italie, Belgique, États-Unis : nos priorités suivent la carte de nos communautés. Notre consulat n’est pas une vitrine, c’est une ligne de vie pour nos concitoyens.
Sur la parité
45% de femmes dans les nouvelles nominations : c’est un choix, pas un hasard. La compétence ne connaît pas de genre. Et la parité ne devrait pas être une exception. Chaque Consule Générale nommée est un message d’égalité adressé à toutes les jeunes Marocaines.
Sur les profils
Entre renouvellement, expérience et double compétence, nous préparons un réseau consulaire moderne. Onze premiers postes pour de nouveaux cadres, sept redéploiements, quatre retours expérimentés : la relève est assurée. Le consulat d’aujourd’hui, ce n’est plus de la paperasse : c’est du lien humain, de la diplomatie économique, de la protection sociale.
Sur les objectifs
Cette réforme vise l’efficacité, la proximité, et l’exemplarité du service public à l’étranger. Être Marocain du monde, c’est avoir droit à un service consulaire du 21e siècle. Nos concitoyens ne demandent pas de privilèges, ils demandent du respect, de la réactivité, de la considération.
Sur la vision du Royaume
La diplomatie du Maroc est humaine, mobile, enracinée. Et elle commence par le consulat. Le consulat, ce n’est pas l’arrière-boutique de la diplomatie : c’est sa vitrine citoyenne. Ce mouvement donne chair à une diplomatie plus proche, plus féminine, plus performante.