SCANDALE. LE SECRETARIAT EXECUTIF DE LA SADC SIGNE UN « PROTOCOLE D’ACCORD » AVEC LA PSEUDO-« RASD » A L’INSU DES ETATS MEMBRES!!!

Le 2 avril 2025, le Secrétariat exécutif de la SADC, a signé, à l’instigation de l’Afrique du Sud, un texte un peu sorti de nulle part. Tenez, un « protocole d’accord » avec la pseudo- « rasd ». Sauf que ledit Secrétariat, quelle escroquerie!, n’a ni informé ni obtenu l’approbation préalable des États membres de la SADC (Communauté de développement d’Afrique australe).

Mais ne nous arrêtons pas en si bon chemin, car la suite est d’une naïveté affreuse. Les auteurs de cette grossière supercherie semblaient oublier que la moitié des 16 Etats membres de la SADC, sont amis du Maroc et ne reconnaissent pas l’entité fantoche à la solde des caporaux cacochymes. On citera en premier lieu l’Etat des Comores qui, vous vous en souvenez bien, a été le premier pays à ouvrir un consulat général au Sahara marocain. Aussi loin que je me souvienne, la cérémonie de coupe de ruban a eu lieu le 18 décembre 2028 à Laâyoune.

D’autres Etats membres de la SADC, et non des moindres, ont emboîté le pas aux Comores pour ouvrir leeurs consulats généraux au Sahara marocain, transformé en véritable quartier diplomatique. Je pense particulièrement à l’Eswatini, la RDC, la Zambie, et le Malawi. D’autres ne reconnaissent pas l’entité cartoonienne: Les Seychelles, la Zambie, et j’en oublie.

Tout compte fait, la moitié des Etats membres de la SADC ignorent royalement la prétendue « rasd ».

Levée de boucliers contre l’arnaque grotesque du Secrétariat exécutif de la SADC

Cette action illégitime du Secrétaire Exécutif n’a pas manqué de soulever des vagues au sein de la SADC. Plusieurs États ont en effet exprimé leur indignation et réagi officiellement avec vigueur pour dénoncer cette manipulation de bas étage. Une organisation, dont la moitié des membres ne reconnaît pas l’entité fantoche, ne peut naturellement procéder à la signature de tout instrument avec une entité non reconnue et extérieure. C’est une violation flagrante des dispositions du Traité et de la Charte de la SADC, ainsi que des Décisions du Sommet de la SADC qui n’ont jamais autorisé, ou mandaté, cette organisation à signer des instruments avec cette entité fictive.

A l’instar d’autres pays membres de la SADC refusant désormais de cautionner les faits accomplis et les manipulations, le Malawi a dénoncé vigoureusement la grossière supercherie, en consignant son mécontentement et désapprobation par le biais d’une note verbale.

Dans cette Note verbale, le Malawi «précise ne pas reconnaître ledit protocole d’accord entre la SADC et la « rasd » comme un engagement contraignant et, par conséquent, affirme « n’être aucunement tenue de se conformer à ses dispositions».

Par la même occasion, le Malawi a réaffirmé avec fermeté son soutien inébranlable à l’intégrité territoriale du Maroc et au Plan d’autonomie comme solution pragmatique au différend » régional autour du Sahara marocain. En revanche, il a exprimé son rejet catégorique des velléités déstabilisatrices des groupes séparatistes, activement soutenus par l’Algérie et instrumentalisés par l’Afrique du Sud.

Avec cette réaction ferme et sans équivoque, le Malawi s’affranchit pratiquement de l’influence sud-africaine et de la pression algérienne. Une véritable révolution…

Choisir la justice et être du bon côté de l’histoire est un acte courageux, que le Malawi a adopté avec conviction. D’autres pays en Afrique australe et sur le continent suivent également cette démarche.

L’élan de soutien international impulsé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI s’étend à travers l’Afrique et le monde entier. Et rien ne l’arrêtera…