Tout a été dit ou presque sur la grande dame de la scène lyrique nationale et arabe, Naïma Samiha, qui nous a quittés, quelle coïncidence !, le 8 Mars 2025, une journée mondiale qui reconnaît et célèbre les réalisations des femmes. Mais l’interprète de l’immortelle «AHLA SOURA» n’a pas livré tous ses secrets, comme en témoigne cette photo inédite confiée exclusivement à lecollimateur.ma où on la voit revêtant l’uniforme militaire lors d’un concert organisé en 1978 à Casablanca, à l’occasion de la Fête du Trône.
L’uniforme porté par la regrettée Naïma Samih est, comme le montre l’insigne de poche épinglé sur le rabat de la poche pectorale gauche, celui des Forces Royales AIR (FRA), composante aérienne des Forces Armées Royales.
Un beau témoignage d’estime et de reconnaissance pour les grands sacrifices consentis par nos vaillantes et valeureuses Forces Armées Royales, bouclier protecteur de la Patrie.
Née à Derb Soltane, quartier mythique de Casablanca qui a donné naissance à de grandes personnalités du monde de l’art, de la culture et du sport notamment, feue Naïma Samih a marqué des générations avec sa voix unique et mélodieuse, sa figure charismatique et son humilité extraordinaire. Elle fut la première chanteuse marocaine et la troisième artiste arabe à se produire sur la scène du prestigieux «Olympia» de Paris, après Oum Kalthoum et Fayrouz.
La disparition de Naïma Samih constitue une «perte non seulement pour sa famille, mais aussi pour la scène artistique nationale, qui a perdu l’un de ses plus grandes étoiles ayant rayonné, des décennies durant, dans l’univers de la chanson arabe authentique, à la faveur de sa voix mélodieuse, de son timbre distinctif et de son sens artistique élevé, léguant des joyaux musicaux qui resteront gravés à jamais dans le répertoire de la chanson marocaine et dans la mémoire de son public national et arabe», a affirmé SM le Roi Mohammed VI, dans un message de condoléances et de compassion adressé à la famille de la défunte, où le Souverain a également rendu hommage à son «patriotisme sincère» et à son «attachement indéfectible au Glorieux Trône Alaouite».
Parmi les chansons les plus emblématiques de la regrettée, on retrouve «Yaak A Jarhi», «Jari Ya Jari», « Amri Lillah», «Ala Ghafla», «Ghab Aalayya Lahlal», ainsi que de nombreux autres classiques devenus des refrains pour ses fans qui se comptent par millions, de l’Océan jusqu’au Golfe.