Par: Samia MEJRADE
Le mercredi 19 février, l’acteur Mohamed Choubi a accusé le réalisateur Moncef Malzi de « vol », déclenchant ainsi un débat houleux dans le milieu cinématographique marocain. Choubi a directement pointé du doigt le réalisateur Malzi, affirmant que ce dernier est l’une des personnes à l’origine de ses pertes. Il a ajouté que sans l’intervention de son frère, qui est un proche ami, la situation aurait pu prendre une tournure bien différente.
Choubi a également appelé le Centre Cinématographique Marocain (CCM) à intervenir pour lui rendre justice et retirer la licence du réalisateur. Face à ces accusations, Moncef Malzi a rompu le silence en publiant un communiqué explicatif concernant son film Taxi Bied 2 sorti en juin 224.
Dans son communiqué, Malzi a tenu à exprimer sa gratitude envers tous ceux qui ont contribué à la réalisation du film. Il a également souligné avoir investi ses propres économies dans le projet, par conviction et désir de proposer une œuvre digne du public.
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Malzi a également remercié le Centre cinématographique marocain (CCM) pour son soutien continu au cinéma national, ainsi que la commission d’aide aux projets cinématographiques post-production pour avoir alloué une somme de 600 000 dirhams en reconnaissance des efforts déployés. Cependant, il a précisé que cette somme n’avait pas encore été perçue, en raison de certaines formalités administratives en cours.
Le réalisateur a démenti les rumeurs selon lesquelles il aurait déjà reçu ce soutien financier, invitant quiconque à vérifier ces informations. «Malheureusement, des informations sont diffusées sans vérification, ce qui est vraiment regrettable», a-t-il déclaré, présentant ses excuses pour ce retard indépendant de sa volonté.
Moncef Malzi a réitéré son engagement à régler toutes les procédures financières dans les plus brefs délais, tout en remerciant ceux qui ont cru en son projet et l’ont soutenu. «Je tiens à confirmer mon engagement total à finaliser toutes les démarches financières dès que possible», a-t-il affirmé, adressant ses salutations les plus sincères à tous.
Cette affaire met en lumière les tensions et les défis auxquels font face les professionnels du cinéma marocain, tout en soulevant des questions sur les mécanismes de soutien et de transparence dans l’industrie. Pourquoi Moncef Malzi n’a toujours pas reçu les 600 000 dirhams promis ?
Le Centre Cinématographique Marocain (CCM) va-t-il intervenir ?