« Faites ce que je dis et ne faites pas ce que je fais! ». Le référentiel islamiste voulu vertueux et exemplaire est à bout de souffle chez certains.
Après des affaires de moeurs retentissantes, mettant en cause de grands noms, qui ont porté un coup sévère à l’image du parti, devant une opinion publique médusée…
Après cette affaire où le foulard d’une députée a révélé une certaine fonctionnalité à double géométrie sur l’usage de ce bout de tissu…
Après cet énorme scandale de vouloir donner des noms de salafistes étrangers obscurantistes du Moyen Orient à des rues de Témara. Ce qui a jeté « ombre et suspicion » sur les démarches devenues illisibles de certains élus de ce parti…
Après les difficultés du chef du gouvernement, animé sans doute de bonne volonté, mais piètre communicateur lors de la crise sanitaire…
Après la cacophonie gouvernementale sur la critique ou non des marques commerciales… où tous les partis ont laissé des plumes sans exception…
Voici cette nouvelle affaire, pour le moment « médiatique » qui embarrasse, excusez du peu, un Ministre d’État… en charge des Droits humains.
La défunte, ex-secrétaire dans son Cabinet d’avocat pendant 24 ans, a-t-elle ou non été déclarée à la CNSS ?
L’affaire Jamila Bichr pourrait être « emblématique » de toutes les contradictions et les paradoxes de ce parti.
En tout cas, le PJD aurait pu se passer de cette polémique… Une de trop!
Les élections législatives de 2021… c’est demain… la compétition semble de plus en plus ouverte entre les formations partisanes…
Personne ne détient le monopole de la vertu ou de l’infaillibilité morale. L’argument est devenu inopérant.
Certains observateurs estiment que ça pourrait aussi se jouer au niveau de la « communication dégradée », sur les réseaux sociaux, par les éventuels doubabs et moucherons des partis… Avec tous les coups tordus possibles… mais ce serait triste et regrettable!!
Les électeurs jugeront les partis en fonction de leur offre électorale, leur programme,… leurs propositions chiffrées et crédibles en matière de création d’emplois, de dynamisation de l’économie, d’amélioration de la gouvernance de tous les secteurs sociaux…
Le slogan populiste « Je suis propre. Votez pour moi ! » a apparemment fait son temps. Tout est devenu relatif!!