AKHANNOUCH OU LE MIROIR TROMPEUR

«Les vérités tues deviennent vénéneuses» (Friedrich Nietzsche)

Oui, M. Akhannouch, vous avez peut-être eu raison de qualifier vos adversaires de «clowns», de «populistes», de « démagogues, de «misérabilistes», et j’en oublie. Soit. Il n’y a aucun hérisson qui soit lisse.

D’accord, on ne gouverne pas un chapelet à la main et « un cadavre dans le placard » (Cf : notre article du 11 septembre 2023).

En effet, les islamistes n’ont pas créé de richesses et d’emplois productifs et garants de dignité. Pire, ils n’ont pas su redistribuer les richesses acquises pour réduire le fossé des inégalités sociales et… territoriales. Le 8 septembre 2023, ils ont payé cash leur échec.

Quid alors du gouvernement Akhannouch ?

 

 

On s’est dit que ce gouvernement, d’obédience néolibérale et nullement « social-démocrate » comme vous le prétendez, allait tout au moins créer des richesses. Or, là encore, un fiasco.

Un échec, un de plus, mais de trop, que viennent illustrer les événements de Fnidek de manière aussi dramatique qu’éclatante.

Ne nous trompons pas d’ennemi. Notre ennemi est plutôt le chômage, l’inflation, la pauvreté, le décrochage scolaire, la gouvernance par l’incompétence, l’inculture ordinaire, la bureaucratie mortifère, la médiocrité ambiante…

Or, ce n’est pas de cet œil-là que M. Akhannouch semble le voir. Plutôt que de regarder la réalité en face, se mettre à l’exercice vertueux et salutaire de l’autocritique, il verse dans l’autosatisfaction et l’autocélébration.

Ne vous trompez pas de combat, M. Akhannouch: le combat ne se mène pas sur les réseaux sociaux, c’est un miroir aux alouettes. Le combat, le vrai, se mène sur le terrain. Mais, hélas, mille fois hélas, c’est sur le terrain que vous avez brillé par votre absence.

Bon courage!