La Kabylie brûle, Tebboune et Chengriha regardent ailleurs (les images)

Décidément, l’été en Kabylie est devenu synonyme de « saison en enfer ». Les images qui nous sont parvenues hier de cette région – martyre remettent cruellement à l’esprit la tragédie de 2021 quand, au gré du vent et surtout des caprices assassins d’un pouvoir viscéralement kabylophobe, les incendies de forêt ont fait une centaine de morts parmi des civils innocents, dont des nourrissons brûlés vifs.

 

 

Sur les réseaux sociaux, on a beau alerter, toujours est-il que les cris d’alarme sont inaudibles auprès du locataire du palais présidentiel El Mouradia, Abdelmajid Tebboune, et le chef d’état-major de l’ANP, Said Chengriha, photographiés devant une peinture illustrant, quel paradoxe !, « Les cavaliers de Numidie » (royaume berbère).

 

 

 

« Comme tous les ans, la Kabylie brûle en silence doucement et sûrement, nous assistons à l’extinction d’un territoire, d’un peuple dans un silence assourdissant de la communauté internationale », dénonce Aksel Bellabaci, l’un des principaux responsables du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), qui pointe d’un doigt accusateur les services algériens.

Est-ce un hasard si la Kabylie, et seulement la Kabylie, est confrontée à des incendies de forêts de cette ampleur inédite ? A l’été 2021, tout juste après la catastrophe qui s’est abattue sur cette région sans recours contre le feu, le président Tebboune avait toutefois annoncé en grande pompe une commande de quatre Beriev Be – 200 russes.

Circulez, il n’y a rien à voir ou presque. Un seul appareil sur quatre a jusqu’ici été livré !!! Mais apparemment, il n’est toujours pas en service !!!

A son incompétence affligeante, le pouvoir algérien conjugue une haine féroce envers un peuple kabyle dont le seul « délit » est de revendiquer une culture, une identité et une autonomie à l’égard d’une junte criminelle.