Le Collimateur s’est fait l’écho hier dimanche 7 juin d’un communiqué du ministère de l’Intérieur, annonçant « la suspension du Caïd de la commune d’Ourtzagh, dans la province de Taounate » et l’ouverture d’une enquête à l’encontre de l’agent d’autorité incriminé, qui sera présenté devant un conseil disciplinaire au niveau des services centraux du ministère de l’Intérieur, pour répondre de présumés « actes de violences à l’encontre d’un individu ».
Cette décision a fait pousser à la population locale un grand «Ouf» de soulagement, comme en témoigne une lectrice de le Collimateur affirmant, dans un message électronique adressé à notre site d’information, avoir elle-même dénoncé les agissements du Caïd d’Ourtzagh, « à travers un courrier que j’avais adressé dès le 10 avril 2020 au Gouverneur de Taounate ».
« Mon cousin avait été blessé par ce même Caïd», se plaint notre lectrice, indiquant avoir également «enregistré une plainte auprès du Médiateur du Royaume du Maroc, le même jour ».
La décision du ministère de l’Intérieur combinée à sa communication remarquable autour de cette affaire est d’autant plus louable qu’elle réconforte le sentiment de justice chez la population et confirme notre aspiration commune à voir cesser certains agissements rédhibitoires, certes isolés mais qui sont indignes du nouveau concept d’autorité et plus généralement du nouveau Maroc qui se bat courageusement pour consolider les bases de la bonne gouvernance, du respect des libertés dans la responsabilité et de la dignité citoyenne.
