Du Selham royal au Burnous des spahis, en passant par le Chapan afghan… L’Algérien et le trouble de l’identité vestimentaire

Une cacophonie, voire un chaos vestimentaire! Tel a été le constat qui s’est dégagé de la prière d’Aid El-Fitr accomplie mercredi à « Djamaâ el Djazaïr » par les officiels algériens, à leur tête le président Abdelmajid Tebboune. Selham royal, burnous des Spahis, Jellaba, Qamis et Jabador marocains, Jubba turques, Chapan afghan, costumes cravates… On aura tout vu !

 

 

L’absence de code vestimentaire chez le voisin de l’est démontre, à qui veut bien voir encore, un trouble d’identité. Un trouble que les médias et le pouvoir algériens tentent misérablement de dissimuler à travers cette tentative d’usurpation d’éléments constitutifs du patrimoine culturel et civilisationnel marocain (architecture, musique, gastronomie, et j’en oublie).

Pour conclure, quoi de mieux que de reprendre ce proverbe français en vogue: « D’habits d’autrui on s’honore mal ».