La duplicité du régime algérien n’a pas de limite. Alger a été émue, offusquée, effarouchée et choquée suite à une supposée déclaration du Consul marocain à Oran.
Ce dernier aurait dit, avec un masque sanitaire couvrant la moitié de son visage, devant des Marocains bloqués en Algérie, en attente de rapatriement, que «L’Algérie est un pays ennemi !»
En rangs unis comme des soldats de plomb, les médias algériens ont immédiatement réagi par un immense tollé face à la «grave déclaration» du Consul, reprenant, tous, les mêmes éléments de langage, fournis par leurs services de propagande.
Comment peut-on qualifier l’Algérie de pays ennemi du Maroc ? «Ce sont des propos graves, irresponsables et inacceptables», a affirmé une «source diplomatique algérienne».
Il est clair que pour les observateurs, au fait du jeu fourbe d’Alger, l’événement n’est même pas cette supposée phrase du Consul.
L’évènement est bel et bien cette réaction affectée, hypocrite, simulée et fausse d’un régime qui a fait de la haine du Maroc sa cause première.
Le régime algérien mène depuis 45 ans une guerre contre le Maroc, par milices du polisario interposées, en mobilisant des milliards de dollars. Un régime qui héberge, finance et arme le polisario.
Un régime dont le numéro un actuel, le général Said Chanegriha, s’est fait déjà remarquer, en mars 2016, par une violente déclaration contre le Maroc.
Alors qu’il était le commandant de la 3ème Région militaire Béchar, Sud-Ouest, il a asséné au cours d’une funeste «réunion de coordination» entre l’armée algérienne et des milices du polisario: «L’objectif est de restaurer la souveraineté du peuple sahraoui frère sur ses terres injustement spoliées par le tyrannique occupant marocain». Il a exprimé aussi «ses vœux les plus sincères pour que nos frères sahraouis vainquent leur ennemi tyrannique, et le nôtre aussi».
Un régime dont le Ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a déclaré en octobre 2017 que la compagnie nationale aérienne marocaine transporte la drogue et que les banques font du blanchiment. L’ex-patron, éphémère et irresponsable, de la diplomatie algérienne a ajouté: « Ce sont des chefs d’Etat africains qui le disent».
Ce verbiage a été validé par Ahmed Ouyahia, premier ministre à l’époque et aujourd’hui en prison. S’exprimant sur une chaîne de la Radio Nationale Algérienne en tant que secrétaire général de son parti le RND, Ouyahya a confirmé: «Tout ce qui concerne l’Algérie vis-à-vis de l’extérieur, nous sommes derrière notre gouvernement à 100% (…) que nos voisins s’énervent, tant mieux pour eux ou tant pis pour eux, ce n’est pas notre problème».
On se suffira de ces quelques rappels montrant la duplicité d’une junte pyromane qui joue à la victime.
Il est évident que ce régime est connu par ses manigances de «fabriquer» constamment des crises imaginaires avec l’étranger en les «dramatisant», espérant – vainement – provoquer un sursaut d’unité nationale autour de lui.
Cette indignation simulée et théâtralisée suite aux propos supposés du Consul marocain relève de cette stratégie obsolète et périmée.