APRÈS LE MAROC, LE PRÉSIDENT ALGÉRIEN, ABDELMAJID TEBBOUNE, ESSUIE LES FOUDRES DES SAOUDIENS ET DES ÉMIRATIS

L’allocution du président algérien Abdelmajid Tebboune lundi 4 avril devant le Sommet des Non-Alignés continue de secouer le landernau diplomatico-médiatique. Le locataire du palais présidentiel el Mouaradia avait appelé, dans cette allocution, le Conseil de sécurité à intervenir pour «l’arrêt immédiat, des hostilités en Libye et au Yémen, sans omettre les territoires occupés en Palestine et au Sahara occidental»!!!

Passons sur le délire du président Tebboune au sujet du Sahara occidental marocain, la réaction du ministre Bourita aura été largement suffisante pour le recadrer. “Ce pays au lieu d’utiliser ses ressources pour améliorer la situation précaire de sa population dans le contexte de la pandémie du Covid-19, les détourne pour alimenter la déstabilisation régionale”.

Une gifle qui en a appelé une autre, puisque les Saoudiens et les Émiratis se sont occupés de l’autre joue du président maladroit. En cause, l’évocation du Yémen dans son obséquieux appel au Conseil de sécurité! 

«Yémen. Pourquoi Abdelmadjid Tebboune n’a pas pu résister plus de deux heures à la colère des Emiratis et des Saoudiens», a titré notre confrère Maghreb Intelligence, faisant remarquer que la mention du Yémen a complètement disparu dans l’allocution du président algérien fantoche. 

Au regard de la célérité avec laquelle le terme Yémen a été supprimé, il n’est pas en effet difficile de deviner l’ampleur et la force de la riposte de Ryad et Abu Dhabi, co-meneurs de la coalition engagée depuis 2015 contre les rebelles houtis au Yémen.