« Vous devez corriger vite cette carte, ici, vous êtes en Algérie. Vous connaissez la position de l’Algérie concernant la question du Sahara occidental ». C’est en ces inacceptables termes de contre-maître que s’est adressé le ministre algérien de l’Industrie pharmaceutique, un certain Ali Aoun, aux responsables de l’antenne algérienne du Saoudien Tabuk Pharmaceuticals, l’un des leaders de l’industrie pharmaceutique à l’échelle de la Région Moyen-Orient-Afrique du Nord.
على الشركات السعودية عدم الاستثمار في هذا البلد المتخلف عن باقي الدول. ما هذا الغباء كيف لوزير ان يوجه كلامه بهذه الطريقة لمسؤول شركة تبوك للصناعات الدوائية الرائدة في صناعة الادوية هذا وزير ام رئيس عصابة.
حتى أنهم لم يجرؤوا على ذكر شركة سعودية قالو شركة اجنبية https://t.co/giHM5gn8eJ— 🇸🇦 عبدالكريم العواض 🇸🇦 (@krim237) January 18, 2023
Ce propos scandaleux mis en ligne sur la centrifugeuse des réseaux sociaux, a suscité une vive indignation dans l’opinion publique marocaine et en Arabie Saoudite où des voix s’élèvent déjà pour appeler qui pour le retrait de Tabuk Pharmaceuticals, qui pour avertit les hommes d’affaires saoudiens contre tout nouvel investissement « dans ce pays sous-développé ».
« Il faut que les sociétés saoudiennes évitent désormais d’investir dans ce pays sous-développé. Quelle stupidité! Comment un ministre peut-il s’adresser de cette manière au responsable de la société Tabuk Pharmaceuticals. Est-ce un ministre ou un chef de gang? », s’interroge cet analyste politique saoudien, Abdelkrim Al Awad.
Avec ce propos méchamment stupide, l’Algérie contredit ce qu’elle même crie sur tous les toits quand elle affirme que le Sahara est pour elle « une question de principe ». Elle démontre, à qui veut bien voir encore, qu’elle est partie prenante au conflit factice créé autour du Sahara marocain. Elle démontre aussi que la fausse question « sahraouie » prime les intérêts mêmes du peuple algérien.
Pauvre peuple algérien…