Le Département d’État des États-Unis a rendu mardi 14 avril une décision approuvant la vente au Maroc de 10 missiles AGM-84L Harpoon Air Launched Block II et de l’équipement connexe pour un coût estimé à 62 millions de dollars.
«Il s’agit d’un second lot de missiles anti-navires Harpoon pour l’armée de l’air marocaine», alerte MenaDéfense, site algérien spécialisé dans les questions de Défense, soulignant avoir été «le premier à évoquer en juillet 2018 la conversion de quelques F-16 des Forces royales de l’air, pour des missions anti-navires avec l’achat à l’époque de six missiles AGM-84L Harpoon».
L’inquiétude algérienne quant à cette nouvelle transaction militaire marocaine avec les États-Unis s’explique par le monopole quasi-absolu des Forces armées royales sur ces missiles d’une portée variant de 220 Km à 280 Km, sachant que le Maroc, avec l’Égypte, est le seul pays nord-africain à posséder ce genre de missiles à très forte valeur ajoutée en termes de dissuasion.
Cette nouvelle acquisition annoncée réduit en effet à néant la capacité offensive de la flotte navale algérienne, à sa tête les six sous-marins de type Kilo acquis auprès de la Russie, principal fournisseur d’armes à l’armée algérienne.