Les États-Unis et 10 autres pays ont condamné, lundi à New York, le lancement de missiles balistiques par la Corée du Nord, tout en exhortant le Conseil de sécurité de l’ONU à agir sur cette question.
Cette position a été exprimée dans une déclaration lue par l’ambassadeur des Etats Unis auprès de l’ONU, Linda Thomas-Greenfield à l’issue d’une réunion d’urgence à huis-clos de l’instance exécutive des Nations unies.
Les onze pays que sont l’Albanie, l’Australie, le Brésil, la France, l’Irlande, le Japon, la Nouvelle Zélande, le Norvège, la Corée du Sud, le Royaume Uni et les Etats Unis, ont réaffirmé leur engagement à poursuivre une « diplomatie sérieuse et soutenue avec la République populaire démicratique de Corée ».
Ils ont souligné que la Corée du Nord a choisi « d’intensifier le lancement de ses missiles balistiques en violation des résolutions du Conseil de sécurité et du droit international au lieu de s’engager sur une voie de diplomatie et de désescalade”.
Dimanche, la Corée du Nord avait annoncé avoir procédé la veille à « un nouvel essai important » en vue du développement d’un satellite de reconnaissance.
La Corée du Nord fait l’objet de sanctions économiques internationales en raison de ses programmes nucléaire et balistique, mais les lancements de satellites à des fins pacifiques ne sont pas soumis au même niveau de restrictions, bien que les fusées qui les transportent utilisent en grande partie la même technologie.