Lundi 27 juin 2022, le groupe pétro-gazier « Sonatrach » annonçait en grande pompe « une importante découverte de gaz condensant dans le périmètre de Hassi R’Mel ». L’annonce, relayée à grand roulement de tambours par l’Agence de pRESQUE algérienne (APS), a fait boule de neige dans d’autres médias à la botte de la bêtise vert-kaki.
En vérité, ce n’était ni plus ni moins qu’un mensonge. « Cette annonce est en réalité un pur mensonge car aucune nouvelle découverte majeure n’a été réellement réalisée par la division exploration et production de Sonatrach », certifie notre confrère « Algeriepart ». « Selon nos investigations, il y a uniquement un programme de mise en valeur de réserves existantes, prouvées et connues depuis plusieurs décennies », enfonce-t-il, dans son édition du 3 juillet courant.
La Sontarach aurait pu se passer de ce scandaleux mensonge. Mais la responsabilité en incombe moins à son PDG, le dénommé Toufik Hakkar, qui n’est d’ailleurs qu’un sous-fifre du système « militaro-politic(h)ien ». « C’est la Présidence de la République qui m’a demandé de mentir », a effectivement confié récemment le PDG de Sonatrach, à ses deux plus proches collaborateurs au niveau de la direction générale de la compagnie nationale des hydrocarbures », rapporte « Algeriepart ».
Et d’ajouter: « Selon nos investigations, le PDG de Sonatrach, Toufik Hakkar, a fait croire à ses collaborateurs que c’est le Palais Présidentiel d’El-Mouradia qui a exercé sur lui des pressions pour le contraindre à rendre public une information totalement mensongère dans le seul but d’assainir et d’embellir le bilan du secteur des hydrocarbures, le secteur le plus névralgique et sensible du pays avec plus de 96 % des recettes en devises pour l’économie nationale ».
Venant du président Abdelmajid « Kedboun », cela ne devrait pas surprendre. Des monts et des merveilles promis par le président « poisson d’avril », autant en emporte le vent.
Heureusement qu’il n’y a pas de gravité sur la LUNE, sinon, la chute, paf!, serait mortelle. Heureusement que le ridicule ne tue pas, sinon, le Club des Pins, pour ne pas parler du palais El Mouradia, façade SI VILE de la dictature militaire perverse, serait jonché de cadavres!