À un mois et quelques poussières des Jeux méditerranéens d’Oran (30 juin au 3 juillet 2022), trois Fédérations d’équitation européennes, respectivement française, italienne et espagnole, annoncent leur désistement. Motif invoqué à ce refus triangulaire: « L’absence d’un programme sportif spécifique du Comité d’Organisation des Jeux méditerranéens d’Oran et d’un dispositif logistique et sanitaire garantissant le bien-être des chevaux ».
« Malgré les multiples démarches entreprises tant au niveau sportif qu’administratif, au même titre que d’autres équipes européennes comme l’Espagne ou l’Italie, les garanties attendues n’ont pu être apportées par l’organisateur », déplore la Fédération Française d’Équitation (FFE), dans un communiqué.
Malgré ce refus européen justifié et compréhensible, le préposé à l’organisation desdits Jeux méditerranéens préfère regarder ailleurs.
Ne souriez pas, car le Maroc a mille « chances » sur deux d’être tenu responsable de la « CABRADE » des équidés européens face à l’éventualité d’une chevauchée incertaine dans un pays où même les humains ne mangent même pas à leur faim, sont contraints de se lever à la pointe du jour et s’organiser en files indiennes des heures et des heures pour décrocher ne serait-ce qu’une brique de lait, un sachet d’huile de table, une bonbonne de gaz… !!!
Les quadripèdes européens n’ont aucune garantie de retourner sains et saufs à leur bercail, d’autant moins que le mercure frôle déjà les 40 degrés et que l’air est rendu irrespirable par une junte qui ne manque pourtant pas d’air, surtout quand il s’agit d’attribuer à son voisin de l’ouest les maux les plus invraisemblables de l’Algérie, y compris le réchauffement climatique (Cf: les feux de forêt qui ont ravagé la Kabylie à l’été dernier ont été imputés au Maroc!).
Il n’est donc pas exclu qu’avec cette poussée de chaleurs et de fièvre, l’esprit déjà chauffé à blanc du bourrin Amar Belani, porte-crachoir de la bêtise galonnée, n’accuse le Maroc d’avoir provoqué la « révolte » des chevaux européens!
Auquel cas, il faudrait solliciter l’arbitrage du « pur-sang arabe » offert par le « raïs » Tebboune au président italien, Sergio Mattarella, à l’occasion de sa visite en novembre 2021 à Alger. « Le président Tebboune a préféré un cheval d’exhibition, de belle allure, mais risée des champs de batailles comme de course ! », avait alors ironisé un confrère algérien.
Une ironie injuste, car quel que soit la race de ce cheval, « pur-sang arabe » ou Barbe, il serait de loin meilleur que les bourriques d’une junte complètement débile et affreusement incompétente.