Nous le savons maintenant, le covid19 est un coronavirus qui a muté ; phénomène naturel certes connu mais qui eut des conséquences pour le moins inattendues.
En terrain méconnu nous sommes, vu que les quarantaines, l’humanité en a vécues, mais jamais à cette échelle et dans un monde autant interconnecté.
Déconnecté partiellement il devint, et les sociétés tentent de s’adapter à l’heure où les considérations économiques deviennent une fois n’est pas coutume plus ou moins secondaires.
Sans peut-être que nous en ayons conscience, durant ce quotidien qui nous paraît statique, la dynamique évolutive de nos sociétés est en marche.
Loin d’être un slogan, c’est une réalité à l’heure des tentatives de généralisation de l’enseignement à distance, du télé-travail et des arts numériques entre autres choses.
D’une mutation microscopique nous vivons des mutations macrosociétales et sûrement macroéconomiques ; voire géopolitiques…
Les pratiques consuméristes s’en ressentiront forcément, et la nouvelle génération qui suit des cours depuis leur nids douillets auront forcément un rapport nouveau aux outils usités en ces temps de confinement.
Un changement également est irréversible de ces systèmes de santé jadis réputés parmi les plus fiables au monde et qui voient leurs failles révélées au grand jour.
Cette situation crée un précédent durant notre ère, où l’humanité autoproclamée maîtresse de son destin est obligée de prendre un chemin nouveau suite à ce rappel à l’ordre de mère nature.
Nous savons tous que l’humain de par sa nature souvent détourne sa moralité dont il traça lui-même les contours ; mais à force de malmener son environnement, nous en oublions que c’est in fine lui qui nous façonne et non l’inverse.
Que devons-nous sacrifier à l’autel de la science ? Les avancées scientifiques n’ont-elles pas vocation à ce que l’humanité en sorte grandie et plus forte ? Ou bien simplement à flatter les égos de certains esprits certes brillants ?
Nous le voyons par exemple sur le débat enflammé dans l’Hexagone où pendant que le Covid19 fait des victimes, la communauté dite scientifique adopte malgré elle une communication diffuse résultat de querelles individuelles.
En l’attente de notre salut, soyons reconnaissants pour ce que la science a de meilleur, vu que celui-ci ne peut que provenir de nos chercheurs et nos médecins dont la majorité est en première ligne.
Merci également à Internet qui atténue pour nous autres confinés le quotidien, soit à travers ses bien et services, à l’accès au travail et à l’enseignement mais aussi à l’information et au savoir.