L’Alliance internationale pour la défense des Droits et des Libertés (AIDL) a renouvelé sa condamnation totale du recrutement et de l’exploitation des enfants à des fins militaires dans les camps de Tindouf en Algérie.
Selon cette ONG française chargée de la défense des droits de l’homme et des libertés publiques, « il s’agit d’un crime international qui nécessite des poursuites et un suivi internationaux à l’encontre de toutes les personnes impliquées ».
L’AIDL affirme que « tout recrutement d’enfants, leur exploitation et leur implication dans des conflits et des guerres est complètement interdit et criminalisé en droit international », mettant « tous les responsables de cette pratique sous la responsabilité et les poursuites judiciaires internationales ».
Nombreux experts, ONG et défenseurs des droits de l’homme condamnent l’enrôlement militaire des enfants dans les camps de Tindouf.
Cette pratique assimilée à un crime de guerre a été tout récemment illustrée par des images et des photos d’enfants-soldats exhibés sur des supports de propagande algériens et du polisario lors de la visite de l’envoyé spécial des Nations Unies, Steffan de Mistura, dans les camps de Tindouf.