La Nouvelle Algérie est entrée dans l’histoire comme étant le premier pays au monde à avoir interdit la vente de l’huile de table aux moins de 18 ans. Ni la Corée du Nord, ni la Birmanie, ni le Venezuela, j’en passe et des meilleurs, n’ont osé cet « exploit » inédit, inégalable, imbattable, incomparable…
Vous n’allez pas croire, on comprend, mais la mesure est tout de même entrée en vigueur à partir du 6 janvier 2022. Depuis, il est strictement interdit que l’huile végétale comestible soit vendue aux mineurs. Les ménages se voient depuis imposer de produire leurs pièces d’identité nationale pour avoir droit ne serait-ce qu’à un sachet d’huile de table, -devenue une monnaie rare en Algérie.
Cette mesure historique pose un réel défi à l’entendement: Quel lien pourrait-il exister entre l’huile de table et les mineurs? La pénurie de ce produit de première nécessité est-elle due aux moins de 18 ans?
À moins de confondre l’huile de table avec les spiritueux, pour ne pas parler de la cocaïne qui circule librement en Algérie, cette mesure est un non-sens.
Au Bled Mickey, le non-sens fait loi.
Heureusement que le ridicule ne tue pas. Si tel était le cas, le Club des Pins, QG de la bêtise galonnée, serait jonché de cadavres!