La vice-présidente du gouvernement espagnol, Teresa Ribera, est finalement revenue bredouille de son voyage hier mercredi à Alger, où aucune réelle garantie ne lui a été donnée concernant l’approvisionnement de l’Espagne en quantités suffisantes de gaz, après la rupture par Alger du contrat du gazoduc Maghreb-Europe.
Les autorités algériennes sont dans l’incapacité évidente de répondre aux besoins de l’Espagne en gaz naturel en comptant sur le seul gazoduc Medgaz, reliant directement Béni Saf à Almeria.
L’échec de Teresa Ribera, également ministre de la Transition énergétique, a valu au gouvernement conduit par le socialiste Pedro Sanchez, de virulentes critiques de la part de la classe politique. « Le prix que Sanchez a payé à l’Algérie pour rien: accueillir un génocidaire, un violeur et un tortionnaire« , a asséné le député du Parti populaire à Valence, PÉREZ ARAS (Voir tweet ci-contre).
El precio que ha pagado Sánchez a Argelia para nada :
-Traer a un genocida / violador / torturador
-Delinquir incumpliendo la ley encubriendo a criminal
-Entregar opositores al régimen ( todas las semanas enfrente de consulados de españa manifiestan argelinos ) pic.twitter.com/rjHG9AuxZB— Juan Vte. Perez Aras (@juanviperezaras) October 28, 2021
Le député de droite fait référence à la transaction passée en avril dernier entre Madrid et Alger, pour l’accueil, sous fausse identité et avec des documents de voyage trafiqués par les services algériens, du chef des milices séparatistes, le dénommé Brahim Ghali, dans un hôpital de Saragosse.
L’autre prix payé par Pedro Sanchez en contrepartie du gaz algérien, est l’extradition par Madrid des opposants au régime militaire algérien. « Les Algériens manifestent chaque semaine devant les consulats d’Espagne » en protestation contre cet agissement indigne de la « 23ème démocratie du monde », s’indigne PÉREZ ARAS.
L’autre prix payé par le même Sanchez, est d’avoir sacrifié des liens solides avec le Maroc au profit d’intérêts sordides avec un régime algérien rompu au chantage et aux combines.