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Laâyoune: Les archives Royales et les textes des “Béïâ”, preuves tangibles de la marocanité du Sahara (Bahija Simou)

Les archives Royales et les textes des “Béïâ” sont des preuves tangibles de la marocanité du Sahara, a affirmé, vendredi à Laâyoune, la Directrice des Archives Royales, Bahija Simou.

S’exprimant à l’ouverture des activités marquant la célébration de la ville de Laâyoune “Capitale de la société civile pour l’année 2025”, Mme Simou a souligné que la souveraineté du Maroc sur son Sahara est ancrée dans l’histoire telle que l’attestent l’ensemble des textes des “Béïâ” des tribus sahraouies aux Sultans et monarques Alaouites à travers le temps.

Elle a également noté que la Direction des Archives Royales a publié plusieurs ouvrages, citant à titre d’exemple le livre “La Béïâ, un pacte permanent entre le Roi et le peuple” paru en 2011, faisant savoir que la “Béia” constitue un pacte entre gouvernant et gouverné dans la mesure où il définit les droits et obligations des deux parties, dans un contexte démocratique affirmé.

De même, elle a fait observer que les traités conclus avec des pays étrangers témoignent de la souveraineté du Maroc sur les provinces du Sud, rappelant que le Souverain Alaouite Mohammed Ben Abdellah avait conclu en 1786 un traité avec les Etats-Unis, portant sur la protection des navires américains bloqués au niveau d’Oued Noun.

Mme Simou a aussi mis l’accent sur l’ouvrage “Le Sahara marocain à travers les Archives Royales”, paru en trois parties en 2012, qui démontre la souveraineté du Maroc sur les provinces du Sud au fil des temps, notamment à travers la continuité des “Béïâ” des tribus sahraouies aux Sultans et Rois Alaouites, ainsi que la nomination, en vertu de Dahir Charif, des caïds, pachas et magistrats dans les différentes régions du Sud, en plus de la perception des impôts, la construction des borjs et kasbahs et la restauration de certains ports.

Pour sa part, Mohamed Achergui, membre à l’Académie du Royaume du Maroc, a mis l’accent sur les efforts de l’Académie du Royaume du Maroc dans la promotion et la préservation du patrimoine marocain dans les régions du Sud dans ses différents aspects historiques, juridiques, intellectuels et littéraires, et ce à travers des colloques, journées d’étude, conférences, publications et manuscrits.

M. Achergui a cité, à titre d’exemple, la tenue des journées d’étude portant notamment sur “le projet d’inscription du bassin Oued Noun en tant que site de patrimoine mondial” et “la présentation d’un livre de la poésie féminine hassani (Tebraâ)”, ainsi que la présentation de deux ouvrages collectifs mettant en évidence la prééminence du Plan marocain d’autonomie.

Les autres intervenants ont mis en exergue la pertinence du Plan d’autonomie présenté par le Maroc pour clore définitivement le conflit artificiel autour du Sahara marocain, mettant l’accent sur les victoires diplomatiques successives engrangées par le Maroc, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI.

Lors de cette rencontre, à laquelle ont pris part des académiciens, chercheurs et universitaires, une série de thématiques ont été débattues, portant notamment sur “les Réflexions juridiques sur l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc”, “Les projets structurants dans les provinces du Sud et l’intégration régionale africaine” et “Les acquis de la diplomatie marocaine dans la défense de la marocanité du Sahara”.

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